Merry Christmas — Romie & Edouard & Guests

Quand le réveil sonne, je me lève comme une fusée et même si je couvre Edouard de baisers, je le laisse dormir un peu parce qu’il est tôt et qu’il s’est couché tard pour m’aider à finir quelques éléments de décoration. L’église est entièrement prête pour tous nos invités. La table est déjà dressée. Il ne reste que la nourriture à gérer et si je vais quasiment tout livrer ou préparer sur place pendant la soirée, toutes les petites préparations pour les enfants me tiennent à cœur alors je m’en charge — et y a un sacré boulot !

Mais d’abord, je prépare son petit-déjeuner à mon mari. Ses parents arrivent dans une heure, ils emmènent Luke et Max et nous on continuera de tout préparer.

Quand j’arrive à la cuisine, il n’y a que Max de présent et je vais lui faire un bisou avant de sortir des œufs et du bacon. Maintenant, je fais de mieux en mieux à manger et je suis douée, d’après Edouard alors j’ai encore plus envie de lui faire plaisir.

— Luke est pas là ?
— Il fait du sport, en bas.

Je souris. Cette salle de sport réunit la famille, moi je trouve ça trop chouette. Surtout qu’on a appris y a deux jours qu’Edouard était officiellement un pompier de White Falls et ça m’a complètement surexcitée. Je suis tellement fière de lui, c’était le meilleur cadeau de Noël.

— Edouard dort encore ?
— Oui, je lui ai dit de rester au lit. Je vais lui monter son petit déjeuner. Il est fatigué.
— Pauvre chéri.
— C’est vrai, oui. Il s’est couché tard.

Max rigole et même si je ne comprends pas pourquoi, je souris aussi.

— Pas trop stressée pour ce soir ?

Je hausse les épaules.

— J’ai vraiment tout bien organisé ! Ça devrait se passer comme sur des roulettes, le premier qui foire, je sais qu’Edouard l’enterre dans le cimetière du jardin et j’en saurais rien du tout.

Max m’adresse un sourire sincère.

— T’es une vraie maîtresse de maison, Mimie.
— Bah j’essaie. Je m’entraîne pour quand j’aurais la mienne.
— En parlant de ça... c’est vrai que c’est un cadeau de Noël un peu en avance mais une maîtresse de maison sans maison, ça fonctionne pas alors... Edouard m’a chargé de t’annoncer la nouvelle.
— Tu m’achètes une maison ?
— Non. Mais tu sais... j’ai retapé cet endroit pour Adam et maintenant que je suis avec Luke, j’ai envie d’autre chose. De construire avec lui.
— Oh mon dieu tu vends l’église ?

J’ai presque envie de pleurer.

— Oui. À prix d’ami, bien sûr, mais je vous la laisse. J’en ai parlé avec Edouard et j’ai cru comprendre que vous aimiez vraiment cet endroit. Puis t’as ton projet de maison d’hôte.
— Edouard t’as racheté l’église ?

Il hoche la tête et j’ai les larmes aux yeux.

— C’est ma maison ?
— Oui. C’est ta maison. Et on s’est dit qu’il fallait que tu le saches avant ce soir. Que tu puisses accueillir tout le monde tout en sachant que tu es véritablement la maîtresse des lieux.

J’ai trop envie de pleurer et même si je lui fais un énorme câlin, je mets encore plus d’amour dans le petit déjeuner pour Edouard. Je prépare tout ce qu’il aime et je dispose tout sur un plateau avant de monter. Dans notre chambre. Notre vraie chambre pas celle que Max nous prête. Je pose le plateau sur la table de chevet et je vais me glisser dans les bras d’Edouard pour le couvrir de baisers.

— On est chez nous. C’est notre église. J’ai trop envie de pleurer tellement je suis heureuse. T’es content, toi ? Tu le sais depuis quand ? Je t’ai fait le meilleur petit-déjeuner du monde. Rien que pour toi. Je te fais ce que tu veux, mon amour. Je sais même pas comment te remercier de nous offrir ça.

J'entends la porte, je sens Romie se glisser dans mes bras et après seulement quelques secondes, je décrypte et conprends de quoi elle parle.

— Ça fait plusieurs semaines déjà que je suis au courant, mais j'avais demandé à Max de ne rien te dire.

Je la serre contre moi et je profite de tous les baisers auxquels j'ai le droit.

— Ca te plaît vraiment mon Chat ? C'etait pas une bêtise que j'ai dit à Max que j'allais acheter l'endroit juste pour nous, sans te consulter ?

Je murmure en embrassznt la totalité de son visage.

— C’est le meilleur cadeau du monde. C’est chez nous. On va pouvoir faire comme on veut.

Je rigole quand il me fait des bisous partout.

— C’est trop bien d’être riche. Tu réalises pas toi, t’as jamais été pauvre. Mais c’est trop bien. Je vais être digne de la maison Bonaparte et tout le monde voudra toujours fêter Noël ici pour qu’on soit tous réunis. Et je prends pas ça pour acquis. J’te jure. Je suis vraiment reconnaissante et je te remercierai un million de fois parce que t’es le meilleur mari du monde.

Elle peut déjà faire comme elle veux, il n'y a qu'à voir ce qu'est devenu la maison. Mais c'est vrai que ça devient chez nous et ça, même pour un riche, ça n'a pas de prix.

— T'es déjà digne des Bonaparte mon Chat. Et cet endroit rayonne depuis que tu habites ici, tout le monde va s'en rendre compte ce soir. T'as fais un boulot de dingue, je suis vraiment fier de toi !

Je la serre plus tendrement, avant de déposer mes lèvres sur les siennes.

— T'es la plus belle chose qui me soit arrivée. Encore avant les pompiers, alors je te laisse imaginer.

Et je ne fais même pas de sarcasme, parce que je sais qu'elle ne comprendrait pas. C'est la stricte vérité.

Je suis tellement chanceuse d’être sa femme que j’en ai des papillons dans l’estomac. Je lui fais un énorme câlin et un dernier bisou avant de me redresser.

— Tu manges mon amour ? Ça va être froid, sinon. T’as faim au moins ?

Pas des masses en réalité, mais ça sent si bon que je sais qu'elle s'est donné du mal. L'appétit vient en mangeant !

— Oh que oui ! Tu nous as fait quoi de bon ?

Je demande en me redressant à mon tour et en la forçant à s'installer entre mes jambes.

— T'es pas trop stressée pour ce soir, ça va ?

Je m’installe bien et je prends le plateau.

— C’était que pour toi...

Je réalise que je m’étais même pas préparé à manger.

— Pourquoi vous me demandez si je suis stressée ? Je devrais ? Parce que Max aussi m’a demandé. Moi j’ai tout préparé, tout va bien. J’ai hâte que tout le monde soit là et qu’on passe un moment ensemble. Je suis surexcitée et impatiente.

— Bah mange avec moi, voyons. Y'a suffisamment pour nous deux !

Je souris en lui tendant le jus de fruit, comme elle n'aime pas le café.

— Je ne sais pas, beaucoup de gens le serait à ta place. Notre mère l'était quand on organisait Noël chez nous, alors c'est l'idée qu'on en a je suppose. Mais si tu es excitée, c'est encore mieux !

Moi j'appréhende un peu, j'avoue. Que ma mère agisse mal, que Gabriel et Logan se jettent l'un sur l'autre, que Max et Adam soient genés de passer de nouveau Noël tous les deux mais sans être ensemble. Mais Romie semble convaincue que tout irait bien alors j'ai envie d'y croire moi aussi.

— Ils arrivent aux alentours de quelle heure ? Ta famille je veux dire !

Moi je trouve que stresser pour un moment chouette comme celui-là, c’est nul parce que même si y a des quacks, on sera tous ensemble. Je lui prends aussi un peu de bacon et un pancake.

— Tout le monde arrive à 19 h 30. Sauf tes grands-parents parents qui seront là pour 18 heures. Max et Luke vont d’abord chez Luke se préparer après le déjeuner avec tes parents puis ils iront chercher les parents de Luke. Et tes parents... je sais pas, je suppose qu’ils iront à l’heure hôtel se préparer ? J’ai dit 19 h 30 surtout pour les enfants. Ça va ? C’est bon ?

J'ai hâte de voir tout ce petit monde arriver, je suis bien obligé de l'avouer.

— Je demanderais à Max pour mes parents, comme ils sont partis les rejoindre il saura !

J'attrape ce qu'elle a fait à manger et j'embrasse sa joue parce que c'est vraiment bon et adorable.

— T'as eu raison pour l'heure mon cœur. Les petits tiendront sans doute pas longtemps, même si leurs parents leur laisse champs libre au delà de la limite habituelle. Au moins, tout le monde pourra profiter de ses enfants et petits enfants. Charlie et Lexie viennent avec sa grand mère alors ? Je me souviens même plus, tellement on va être nombreux !

— Ah non, ils sont pas partis. Tes parents arrivent bientôt. Ils voulaient voir l’église alors ils viennent ici chercher Luke et Max.

Je dis en riant. L’autre elle croit qu’elle va pouvoir attendrir Max, mais maintenant c’est chez moi. Le rêve. Elle n’a pas voulu m’accueillir chez elle, je vais bien lui rendre l’ascenseur. Mais poliment et avec le sourire.

— Oui, sa grand-mère vient ! Je l’ai mise à côté de tes grands-parents et tes parents. Elle est très sociable alors je sais que ça va bien se passer. Surtout avec ta mamie. Puis elle connaît déjà Madeleine. Tu crois que t’as le temps de me faire l’amour genre celui qu’on fait quand on devient propriétaire ou pas ?

Je demande avec un sourire.

— Ils arrivent là ?

Je rigole, alors que j'ai encore rien compris. Je devais être mort hier soir quand ils en ont parlés.

— J'ai trop hâte de voir la tête de ma mère quand elle va apprendre que cette maison est à nous. Je peux sentir sa rage d'ici.

Je rigole, avant de décaler le plateau pour enjamber Romie et m'allonger sur elle.

— Je suis jamais devenu propriétaire, je sais pas comment on fais l'amour pour une telle occasion.

Je souris en coin, en embrassant sa peau.

— Mais je suis sûr qu'on peut apprendre tous les deux comment on fait. En attendant de pouvoir faire l'amour dans chacune des pièces pour que cette église devienne vraiment la nôtre !

— Bah si, t’es propriétaire de moi.

Je dis en riant. J’arrive pas à croire qu’il m’a acheté une église. C’est juste dingue. Mais ce qui est plus dingue encore c’est de terminer de faire l’amour alors que ses parents sonnent à la porte. Heureusement que Max et Luke sont là.

On s’habille vite fait et je me coiffe comme je peux avant qu’on descende tous les deux.

Quand elle se coiffe rapidement, je l'attrape par la taille pour embrasser ses lèvres.

— Vous êtes sublime Imperatrice Bonaparte.

Je lui glisse en attrapant sa main quand on arrive au rez-de-chaussée.

— Eddie, mon chéri !

S'exclame ma mère en me voyant, alors qu'elle lâche Max pour venir me serrer dans ses bras. Il lui prends quoi ? C'est Noël qui lui retourne le crâne ?

— Je ne te présente pas Romie.

Je souhaite en introduisant ma femme. J'espère qu'elle a été plus correcte avec Luke qu'elle ne l'est quand elle regarde Romie.

J’arrive tout sourire et je les salue tous les deux poliment.

— Vous avez la décoration un peu en avance, mais bon ! Vous avez fait bon voyage.
— Oui.

Carrément, elle m’expédie et se tourne vers Edouard.

— Max nous avait dit qu’il avait refait les chambres, là-haut. Tout est réaménagé ? Il y a une chambre en plus, c’est ça ?
— C’est ça, oui. Il y a la notre, celle de Max et Luke et la chambre d’ami qui accueillera vos parents ce soir.

Il y a un silence et j’espère vraiment qu’ils vont faire un effort pour être agréables ce soir.

— Excusez-nous, Romie, est-ce qu’on s’est adressés à vous ?, me demande le père d’Edouard.
— Bah non, ça c’est clair que vu votre impolitesse à mon égard, c’est pas à moi que vous vous adressez. Mais du coup, je regrette pas d’avoir aménager le sous-sol pour les enfants et non pour vous.

Ça leur coupe la chique.

— Ici, c’est ma maison autant que celle d’Edouard alors—
— C’est l’église de Max, ma chère.
— Plus maintenant. Je vous invite à fêter Noël sous mon toit parce que ça me tient à cœur que tout le monde soit réuni même si vous êtes aimables comme des portes de prison alors je m’en fiche que vous ne m’aimiez pas, ça n’a aucun impact sur ma vie, mais par respect pour votre fils, je vous prierai de faire au moins l’effort d’être polis. C’est le minimum lorsqu’on est reçus chez quelqu’un.

Là, elle marmonne en français que je suis vraiment insupportable et je lui réponds simplement également en français :

— Vous aussi.

Son air aussi surpris que gêné me faire sourire et je disparais dans la cuisine pour préparer la pâte à cookies.

— Eddie, Chéri, tu es sûr de ne pas vouloir venir déjeuner avec nous ?

Tout à coup, je comprends mieux pourquoi elle était si démonstrative. Et quand Romie lui réponds en français, j'ai envie de rire qu'elle se soit fait prendre à son propre jeu.

— Tu t'attends à quoi là ? A ce que je vienne seul et que je laisse ma femme de côté ? Ou à ce qu'on vienne tous les deux, mais que devant le mec de ton fils, tu ignores totalement la femme de l'autre ? Peut-être que j'aurais du être pédé moi aussi, tu m'aurais moins fais chier !

Je soupire, même pas en colère, juste profondément blasé de ce comportement.

— C'est pas contre vous, hein.

Je glisse à Luke et Max, qui semblent bien comprendre qu'ils ne sont aucunement ceux qui me gênent.

— Vous avez intérêt d'agir autrement ce soir. Et pas seulement parce qu'on est poli lorsqu'on est invité, mais aussi parce que les Saint-Clair sont la famille de Romie, la mienne aussi dorénavant, et que je refuse que vous l'humiliez devant les gens qu'elle aime. Faites en ce que vous voulez.

Mangez bande de batards. De ma cuisine, je souris de toutes mes dents. Mon mari est génial.

— Bon bah... on va y aller, nous !, finit par dire Max. Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas.
— Compte sur moi !, je réponds en souriant.

Le pauvre Luke ne sait pas trop où se foutre. Mais bon, au moins, les parents de Max l’aiment bien.

— Amusez-vous bien tous les quatres !
— Merci Mimie !

— J'arrive t'aider mon Chat.

Je glisse à Romie alors qu'ils sont encore ici. Je n'ai même plus envie que mes parents l'apprécie, je m'en fous, je me contente d'espérer qu'ils agiront bien ce soir. Pour leur bien, il vaux mieux.

— A tout à l'heure les amoureux ! Tenez moi au courant de comment se passe votre aller-retour à Londres.

Je souris avant de les abandonner tous les quatre dans l'entrée.

— Je ne fais pas de scandale parce que c'est Noël, mais j'ai envie de leur dire leur quatre vérités. Au moins Max est tranquille, c'est déjà ça !

Je prends Romie dans mes bras et j'embrasse sa joue.

— Je suis désolé de leur comportement, vraiment. On s'installe loin d'eux ce soir ?

Je me blottis contre lui pour lui faire un câlin.

— J’avais même l’intention de les asseoir dans le sous-sol. J’pense qu’ils sont vexés de vraiment pas dormir ici, mais j’m’en fiche. Je cherche pas leur approbation pour respirer. Et je sais que si je te demande qu’on ne les voit plus, on ne les verra plus alors c’est eux qui se pénalisent. Mais j’te demande pas ça, hein. J’m’en fiche. Mais qu’ils s’attendent pas à éviter la maison de retraite, ceux-là. J’te le dis.

Je pouffe de rire.

— Tu m’aides ? Faut que je prépare assez de pâtes à cookie pour sept enfants. Et ce soir, ils vont faire leur propre cookie. T’en penses quoi ? C’est une bonne idée ? Ça cuit que pendant dix minutes alors...

— Ça me blase qu'ils réagissent comme ça. Pour toi comme pour moi. T'imagines combien je pourrais en vouloir à Max d'être le fils parfait à chaque fois qu'il présente quelqu'un si je n'avais pas conscience que ce n'est pas de sa faute ? Et attends qu'ils apprennent que ça y est, je suis pompier. Ils seraient capables de rentrer à Paris.

Je lève les yeux au ciel, parce que j'ai l'impression que c'est moi le parent respectueux et eux deux ados complètement inconscients.

— Tu sais, plutôt que de te lancer dans les chambres d'hôtes, lancer toi pour être nounou ! Avec tout ce que tu prépares pour eux, t'es prête pour des mois ! Ils vont adorer !

Je souris en attrapant ce qu'il faut dans le frigo.

— Bon, guide moi. Généralement les cookies je vais les acheter chez Starbucks, je sais pas comment on fait ça !

Je souris de toutes mes dents.

— T’es pompiers, mon amour. Tu réalises ?

Même s’il ne commence que mi-janvier, il a été accepté. C’est quand même la meilleure nouvelle de cette fin d’année. Avec la naissance d’Hunter, bien sûr. J’embrasse ses lèvres à plusieurs reprises. Il a travaillé dur et il a réussi.

— Par contre, non, j’ai pas envie d’être nounou. Mais alors pas du tout. Là... c’est parce que c’est ma famille, tu vois ? Les chambres d’hôtes, c’est très bien. Priorité aux familles. Voilà.

Quand il me dit qu’il ne sait pas faire de cookie, je me tourne vers tout ce que j’ai déjà préparé.

— Tiens, tu mets tout dans le saladier ? Après je rajoute le beurre et il faut mélanger à la main. Tu fais ce saladier et je fais l’autre, ça te va ?

— Pas vraiment non. Tant que je serai pas réellement dans la caserne à être le nez dans le travail, je réaliserais pas je crois.

Mon cœur s'emballe à la simple idée de rejoindre une caserne bientôt, j'y suis enfin.

— Je vois, oui ! Profites en alors, s'ils aiment bien en plus, ils voudront revenir chez tata Romie plus souvent !

Je rigole, en imaginant les gamins vouloir venir ici tous à la fois.

— D'accord chef Bonaparte ! C'est normal que ce soit liquide ?

Je demande au risque de passer pour un con. C'est vraiment pas ce en quoi je suis le meilleur la cuisine.

— Non, attends. Mais t’as mis aussi mon beurre...

Je dis avant d’éclater de rire. Je mélange du coup les deux saladier avant de tout reséparer en deux.

— Voilà. Mélange bien et rajoute les pépites de chocolat et de caramel au passage. Mais juste la moitié hein. J’en veux aussi. Si ça colle trop c’est que le beurre chauffe trop. Mais c’est pas grave, on mettra un peu au frigo.

— Je mets le chocolat et le caramel dans le même saladier ? Mais que la moitié ?

Putain c'est du chinois ce dont elle me parle. Je saisis bien la logique qu'elle a et qu'elle veux faire, mais c'est comme si j'étais un abruti, je suis incapable d'appliquer ça correctement.

— Mais ma pauvre, heureusement que t'es pas avec moi parce que t'esperais de bons petits plats. Je t'aurais déjà tué d'empoisonnement !

— C’est rien, mon amour. Moi je sais cuisiner. J’aime bien. Alors c’est moi qui fais à manger.

Je l’aide à verser ce qu’il faut en pépite de chocolat et caramel.

— Voilà. Mélange bien et ensuite tu fais une grosse boule.

Je dépose un baiser sur ses lèvres parce qu’il m’aide quand même et qu’il est adorable.

— A quelle heure arrive le camion du traiteur ?

Parce que la logistique, c’est lui. Moi, traiter avec les gens, c’est pas mon truc.