J'ai tatoué ton nom sur ma peau - Adam & Logan.

— Oui. Mais j’aime pas que quelqu’un d’autre que moi ait vu ton cul, c’est tout. J’ai le droit d’être agacé, non ? Vaut mieux que je lui pète la gueule à lui plutôt qu’on s’embrouille, non ?

— Oui.

J'avoue sans lutter.

— Mais à part si je reprends de la drogue un jour sans le vouloir, y'a a priori zéro risques qu'une autre personne que toi voit de nouveau mon cul.

C'est l'évidence même. Mais j'aime bien qu'il soit jaloux, ça aussi c'est évident.

— Si jamais j'ai besoin d'un infirmier un jour, ce sera Lexie. Et si j'ai besoin d'un kiné, j'en ai un à la maison.

Avec un petit regard amoureux, je viens passer mes bras autour de sa taille.

— Les médecins, ils ont le droit si c’est nécessaire.

Je dis avec un petit sourire en le serrant contre moi.

— Donc t’as pris du space cake ?

Rien que de l’imaginer, maintenant que je sais que tout va bien, ça me fait sourire.

— C'est quoi ce sourire ?

Je demande en lui donnant une tape sur le torse.

— J'ai failli paniquer quand Lexie me l'a dit, mais ça a fait effet plus vite que prévu. J'ai fini par être complètement stone, comme si je me voyais en étant à l'extérieur de mon propre corps ! Ça fait ça aussi d'être bourré ?

— C’est le sourire de je t’aime et tu m’appartiens.

J’embrasse ses lèvres à plusieurs reprises.

— Non, c’est différent, sans vraiment l’être. De toute façon, tu ne seras jamais plus que pompette si on boit du vin. Tous les deux.

— Je t'appartiens ! Il ne tient qu'à toi de me le rappeler chaque fois que tu le souhaite.

Je réponds à son baiser tendrement.

— Je ne bois qu'avec toi, parce que j'ai pris goût a ce petit verre de temps en temps, pour des occasions qui font plaisir ! C'est tout. Mais plus jamais je ne mangerais sans savoir ce que c'est, promis. Imagine si la drogue ça pouvait rendre méchant comme l'alcool ! Imagine si ça avait été le cas, doux Jésus.

Mes bras se resserrent un peu plus contre lui.

— Tout le monde n’a pas l’alcool méchant... Ça dépend des gens. Certains ont l’alcool mauvais, d’autres joyeux, d’autres triste.

Je lui souris.

— Tu as faim, maintenant ?

Je crois que lui, il avait l'alcool triste. Mais c'est derrière lui depuis longtemps et même si on n'en parle pas vraiment, je suis vraiment très fier de lui.

— Très faim ! Mais toujours cette envie de vomir dérangeante. On se fait un petit truc sympa ?

— On commande et on flâne sur le canapé pour que tu récupères ? J’ai une maxi flemme de préparer à manger là.

Je rigole en acquiesçant.

— Tant que ça te va, ça me va !

Je l'embrasse en quittant ses bras doucement.

— Je file mettre de la crème sur le tatouage et je te rejoins !

— Hm. N’en parle pas trop quand même pour le moment.

Je dis quand même, avant d’aller m’installer dans le canapé. J’envoie un message à Charlie pour le féliciter encore et je vois qu’il m’a envoyé plein de photos, toute plus magnifiques les unes que les autres.

Quand Adam revient, je lui tends directement mon téléphone.

— Tiens, regarde ta magnifique nièce.

— Faudra t'y habitué à un moment donné...

Je réponds en grimaçant, conscient que ce sera sur mes fesses jusqu'à la fin de ma vie.

Je me dépêche d'hydrater tout ça et très vite, je viens me blottir contre Logan. Quand je vois les photos de Maxine, je couine littéralement.

— Oh la petite bouille d'amour ! Elle a l'air toute douce, tout fragile...

Je suis émue de la voir en photo, alors je n'ose pas imaginer en vrai.

— Elle est vraiment trop magnifique ! Faut qu'on aille faire les magasins, j'ai qu'un seul cadeau, je pensais pas que Lexie allait accoucher avec un mois de retard ! Et toi t'as quelque chose de toi ?! Accroche toi Parrain Logan, c'est toi qui devra la gérer quand il l'a supporteront plus, alors fais ça bien !

Mon sourire est taquin, et mes yeux amoureux.

— On va aller faire les boutiques, oui. Je leur ai offert le lit, déjà. Lexie l’avait choisi.

Je souris et j’allume la télé, plus pour avoir un fond que par nécessité.

— À mon avis, ils vont avoir une éducation aux antipodes de la notre alors je ne gérerais rien, je profiterais juste d’elle chaque fois qu’elle sera là.

Connaissant Lexie et Charlie, il y a en effet de fortes chances que nos enfants ne soient pas élevé de la même façon, mais ça ne nous empêchera pas d'être ensembles aussi souvent que maintenant.

— C'est ça qui est bien ! Toi tu pourras en profiter au mieux quand tu la verras !

Je lui souris.

— Olivia aura encore une autre cousine, elle va sauter de joie !

— Oui, j’ai hâte qu’elle vienne pour qu’on aille la lui présenter ! Que des filles, sacrée bande de futures chipies !

— Hey ! T'en fais quoi de notre fils ? Ce sera lui le plus traumatisé dans l'affaire. Que des sœurs et des cousines partout !

— Ce sera son frère, pas son cousin.

Je ris doucement.

— Mais c’est vrai qu’il n’est pas sorti d’affaire, heureusement qu’il aura deux papas pour survivre à toutes ces filles.

— On sera de véritables piliers pour lui ! Y'a tellement de virilité en moi en plus, qu'il va tout de suite se sentir soutenu.

Je rigole, mais je vois tout à fait ce que veux dire Logan. Je ferais tout pour que notre fils, tout autant que nos filles, se sente heureux.

— J'ai hâte qu'ils soient là, avec nous. Tous les trois...

— Moi aussi. Mais je crois qu’on va rapidement devoir songer à déménager parce qu’on va manquer de place, de rangement et être complètement débordés.

Je soupire.

— Ou faire construire une extension.

Je glisse ma main dans la sienne, comme pour me rassurer.

— Actuellement, on a deux chambres. D'ici quelques années, au plus tard, il nous en faudrait quatre. La question c'est... Est-ce qu'on a suffisamment de terrain pour construire deux chambres et agrandir la maison ?

C'est difficile de déjà penser à tout ceci, mais il le faut.

— Quand on a acheté la maison, j'aurais jamais cru qu'on aurait besoin de plus grand en si peu de temps. Je nous voyais bien passer toute notre vie ici.

Je rigole.

— Mais on doit penser à tout et faire les choses avec nos moyens et nos besoins. Tu préfèrerais quoi, toi ? Qu'on cherche ailleurs et mieux ? Où qu'on se défonce pour rester ici ?

— J’aime cette maison et je suis sûr qu’avec une extension, on aurait la chambre qu’il nous manque. Trois chambres ce serait parfait. Au début les jumeaux seraient ensemble puis on ferait une chambre de fille et une chambre de garçon. Non ?

Il y a tellement de chose à penser.

— On pourrait regarder d’autres maisons aussi... mais j’ai peur de ne pas trouver dans ce quartier.

— On n'est pas obligé de rester dans ce quartier là mon Cœur. Je sais qu'on y a pris nos marques, mais je sais aussi que c'est pour moi que tu as regardé dans ce coin là, à la base. Il va y avoir d'autres priorités que moi dans ta vie désormais, et je survivrais de devoir m'éloigner d'ici.

Je ris doucement.

— J'adore cette maison moi aussi, mais on doit penser à tout. Et si on décide d'y rester, on doit rapidement déposer des demandes de permis de construire pour une extension à la mairie. Ils seraient ravis de partager leurs chambres, y'a pas de doutes, mais trois dans une ça ferait quand même beaucoup !

— On va regarder d’autres maisons, alors. J’ai pas du tout envie de me lancer dans des travaux avec des enfants en bas âge, je veux qu’on puisse déposer nos cartons et nous installer.

Je dis très honnêtement. Je suis pas son ex, j’ai pas du tout envie de tout retaper.

— Trois chambres minimum, quatre ce serait parfait. Deux salles de bain, baignoire. Et une pièce de vie énorme, salon, salle à manger et cuisine ouverte. Un jardin dans lequel on pourrait construire une dépendance qui te servirait de bureau. Je crois que c’est exactement ce qu’il nous faut.

— Une dépendance qui me servirait de bureau ?

Je pouffe tendrement.

— Une table dans un coin de notre chambre ça me suffirait. Par contre, j'en connais un qui pourrait donner des cours de boxe à côté de chez lui, si on avait une dépendance dans le jardin. Non ?

— Avec trois enfants, je t’assure qu’un bureau dans un coin ce ne sera pas suffisant. Et notre chambre ne sera pas un bureau parce qu’il n’y a rien de pire pour finir quelques trucs avant d’aller dormir et laisser son mari seul dans son lit jusqu’à 4 heures du matin. Si c’est dans le jardin, t’auras la flemme de ressortir. Et moi, je peux donner des cours à la salle.

Je lui souris.

— Si on attend que tu sois embauché, on aura un plus grand crédit et on pourrait prendre un plus grand jardin. Et la dépendance serait assez grande pour une salle et un bureau. Le mieux serait en fait qu’on ait un terrain et qu’on fasse construire. Mais on galèrerait trop à cumuler deux loyers en même temps.