Let the rain wash away all the pain of yesterday - Adam & Logan.

En apparence, tout va bien dans notre famille. On a des enfants merveilleux. Notre couple commence à aller mieux. Romie est ravie de pouvoir profiter pleinement de cette vie.

Mais dès qu'on creuse un peu, rien n'est plus pareil. Si je fais en sorte de redevenir moi-même pour mon couple, j'ai peur parfois d'avoir mis trop de temps. Et si Romie semble aller à merveille, on s'inquiète tous terriblement pour elle. Elle ne nous parle plus du tout et j'ai peur pour elle.

J'ai connu une situation plutôt similaire à la sienne et je sais à quel point ça peut briser une personne, mais pour autant je ne me vois pas frapper à sa porte et lui dire ''Moi aussi ton frère m'a quitté et j'ai cru qu'il s'était foutu de ma gueule pendant plusieurs mois de relation''. Comment le faire, alors qu'aujourd'hui il est là et qu'on est ensemble tous les deux. Edouard est un connard et il n'y a aucune chance pour qu'il se soit réellement attaché à elle. Ça me brise encore plus le coeur, surtout quand je la vois quitter la maison et que je me rends compte à quel point j'ai mal au ventre. Charlie l'emmène avec lui à un mariage pour le week-end et j'espère que tout ira bien. Je l'espère tellement.

— J'ai peur pour elle Logan...

Je laisse finalement échapper. Si j'evite d'aborder le sujet pour ne pas paraître lourd ou insistant, c'est dur de la regarder partir et de faire comme si tout allait bien. Je me suis sincèrement attaché à elle.

— Je voudrais tellement pouvoir faire quelque chose.


@Logan Wheeler

J’ai beaucoup de mal à laisser partir Romie. Elle a eu beau me rassurer plusieurs fois, j’ai presque eu envie de lui proposer de l’emmener en voiture et de rester à côté d’elle en cas de besoin. Ma sœur a vécu tellement de choses difficiles dans sa vie que c’est dur d’imaginer qu’une simple rupture puisse la terrasser comme ça, mais les armes face à la prostitution, la drogue et tout ce qu’on a du mal à comprendre, elle les avait. Face à l’amour, elle était complètement désarmée et elle ne sait pas comment faire face.

Alors je la confie à Charlie ce week-end, non sans lui assurer qu’elle peut m’appeler à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et qu’elle ne doit pas s’inquiéter de nous déranger, mais c’est difficile quand elle passe le seuil de la porte avec ce grand sourire figé qui n’exprime rien du tout.

— J’aurais dû m’y intéresser plus ! Elle est restée avec ce mec pendant presque deux mois et je n’ai même pas été foutu de la protéger. J’aurais dû savoir comment il s’appelait, ce qu’il faisait dans la vie, où il vivait et j’aurais su que c’était ce connard.

J’ai vraiment envie d’aller le trouver et d’aller lui exprimer ma façon de penser.

— Mais elle va aller mieux, on va s’en assurer. Elle l’a bloqué sur son portable donc il ne peut plus envoyer de message ou l’appeler et elle n’a aucun réseau social. Elle ne risque pas de le croiser en ville alors... même si c’est long, on va l’aider. Elle lui a rendu ses cadeaux déjà. C’est bien.

— C'est de la faute de personne Logan, surtout pas de la tienne. Qui aurait pu se douter ? Elle était tellement heureuse, ils sortaient tout le temps tous les deux, il l'attendait, même. Comment on aurait pu savoir que c'était pas quelqu'un de bien ? Même elle, elle y a cru. Même son frère a du y croire, c'est pour dire.

Je soupire en m'approchant de Logan pour lier ma main dans la sienne.

— Ça c'est certain qu'elle sera pas seule mon cœur. On est tous là pour elle. Et si il prenait à ce connard de se manifester, il se ferait recevoir comme il faut !

Il arrive quand même à glisser que Max le pauvre doit être aussi surpris que nous et ça me gonfle parce que tout ça, c’est de sa faute.

— Si son frère, comme tu dis, était passé à autre chose, on n’en serait pas là alors c’est également de sa faute, ce qui arrive. Il a pas besoin d’avocat, de toute façon.

Je soupire.

— J’espère vraiment ne pas le croiser dans les prochaines semaines parce que je lui mets un KO.

— Je suis pas son avocat ! Tu redescends avant de t'en prendre à moi. Je dis simplement qu'elle a du le voir aussi, du coup, et que si même lui s'est laissé prendre au jeu c'est qu'Edouard a vraiment du jouer comme le plus gros connard du monde et que t'y pouvais rien du tout.

Je soupire.

— Je veux juste pas que tu vois le problème à l'envers. C'est lui l'enflure, pas toi le mauvais grand frère.

— Mais qu’est-ce que t’en sais qu’il s’est laissé prendre au jeu là ? T’as parlé avec lui ? Vous êtes toujours en contact et il t’a dit qu’il était surpris ? Hein ? Pourquoi tu prends sa défense alors qu’il n’est même pas dans l’histoire ? Et qu’est-ce que t’en sais d’ailleurs ? C’est peut-être lui qui a demandé à son frère de faire ça !

On dérive complètement de sujet, il n'écoute même plus ce que je dis. Tout ce qu'il voit c'est Max, Max et encore Max. Et ça faisait combien de temps que j'avais pas vécu ça ? Ça fait combien de temps qu'il n'avait pas fait agi sous l'impulsion de sa jalousie et qu'il m'avait laissé ressentir de telles choses ?

— Il n'a pas répondu à mon message concernant Édouard et j'en ai déduis certaines choses, c'est tout. Ça fait des mois qu'on s'est pas parlé, certainement juste pour souhaiter un anniversaire d'ailleurs.

Je me rapproche encore plus de lui et j'embrasse ses lèvres, incapable de penser à autre chose qu'au fait qu'au fond, on s'aime toujours autant.

— Tu peux même pas imaginer à cet instant précis a quel point je suis amoureux de toi.

Je souris contre ses lèvres.

Je repousse ses lèvres avec mon doigt pour nous séparer quelques secondes.

— Quel message ?

Je demande en haussant les sourcils.

— T’as envoyé un message à ton ex et tu me l’as pas dit ? Qu’est-ce qu’il te prend ?

Je ne peux pas me retenir de rire contre sa main.

— Je crois que je l'ai remercié et que je lui ai souhaité une bonne journée. Tu crois que j'aurais dû lui laisser entendre que je ne pouvais pas plus lui parler parce que mon mari m'attendait pour m'offrir un merveilleux cadeau ?

— Mais va t’faire, Adam Wheeler.

Je réponds en collant à nouveau mes lèvres aux siennes alors qu’il se retrouve allongé sur le canapé en moins d’une seconde.

— Tu me supprimes son putain de numéro. Tu lui parles plus. Jamais. Tant que ce mec est amoureux de toi, il est hors de question que t’aies un quelconque contact avec lui. Ça te va ?

Je demande alors que mes mains commence déjà à défaire les boutons de son jean. Les enfants dorment encore et si on ne sait pas combien de temps ça peut durer, j’estime qu’on n’a pas une seconde à perdre non plus.

— Tant que c'est par toi, je dis pas non.

Je souris contre ses lèvres et sans le voir venir, je suis allongé sous lui. Ça non plus ce n'était plus arrivé depuis longtemps : la passion.

— Tu veux que je fasse ça maintenant ? Ou tu vas pouvoir survivre le temps qu'on fasse l'amour au milieu de notre salon ?

Mon ton est plus que taquin, alors que je suis déjà occupé à le débarrasser de ces fringues moi aussi. Je me sens vivant et je pourrais en chialer.

— Ouais, ouais. Tu feras ça après.

Je râle en embrassant ses lèvres pour le faire taire. Ça n’était pas arrivé depuis une éternité, pas aussi spontanément et je réalise à quel point c’est agréable de le retrouver. De savoir qu’il m’aime encore un peu. On est dérangés par Arthur qui nous appelle à travers le baby-phone et ça ne nous empêche pas de l’ignorer juste un peu. Le temps qu’on termine de se retrouver pour de bon.

J’aide Adam à se rhabiller en ayant du mal à quitter ses lèvres. Blanche commence à nous appeler, elle aussi. Mais Adam ne court pas et au moment où on se décide à monter, on entend le truc le plus adorable du monde. Toujours à travers le baby-phone.

— Coucou vous deux !! Vous voulez venir jouer dans ma chambre ?

Elle demande en chuchotant.

— Attendez, je vous aide à sortir !

L’espace d’une seconde, j’hésite à courir à l’étage mais je me rappelle qu’Adam lui a déjà montré comment faire, dans le cas où j’aurais un problème et qu’il ne serait pas là.

— Voilà Arthur ! Mais attends-nous !!

On l’entend aider Blanche aussi et puis on les entend marcher à l’étage tous les trois. Je me tourne vers Adam avec un large sourire.

— On prépare le petit-déjeuner avant d’aller les chercher ?

J’ai pas vraiment le cœur à briser leur évasion secrète tout de suite.

Quand Logan se tourne vers moi, j'ai les larmes aux yeux. Mes bébés d'amour sont tellement mignons. Et je suis tellement fier d'Olivia et de sa façon de s'occuper d'eux. Et surtout, je me rends compte que j'ai besoin de courir vers eux à la moindre chose, on a pris le temps d'être un couple et ils se sont débrouillés seuls. Comme des chefs.

— Oui, je te suis ! Ils en profitent un peu comme ça.

Ou plutôt, je pars avec lui. J'ai toujours mes bras autour de lui quand on rejoint la cuisine et c'est dur de le lâcher pour préparer ce qu'il faut. Mon portable sonne dans le salon et même comme ça, j'ai du mal à le lâcher.

— J'arrive, vu l'heure c'est forcément ma mère. Elle doit être sur le marché.

Je l'embrasse comme si je partais dix jours, puis je me dépêche d'aller répondre à ma mère. Puis pendant qu'elle me parle, je pense à mon couple et à ce que Gabriel a pu dire. Finalement la décision est vite prise et ma mère comprends aisément.

Quand je retourne dans la cuisine, Logan a bien avancé et je viens entourer sa taille de mes bras.

— Tout d'abord, j'ai effacé un numéro de mes contacts. Prends le comme tu veux.

Je souris en l'embrassant.

— Et ensuite, j'ai dis à ma mère qu'on n'irait pas déjeuner avec eux demain après l'église. Romie n'est pas là, c'est aussi l'occasion de profiter d'un gros week-end tous les cinq. T'en dis quoi ?

Je demande en espérant que ça lui fasse plaisir.

Quand Adam revient et qu’il me dit qu’il a supprimé le numéro, je suis soulagé et j’embrasse ses lèvres. Mais ce que je ressens n’est rien comparé à ce qu’il me dit ensuite.

— Sérieusement ?

C’est la première fois depuis qu’on est ensemble que ça arrive et je réalise à quel point ça me pesait aujourd’hui qu’on n’est plus obligé d’y aller.

— On pourrait aller à la piscine ? Qu’est-ce que t’en pense ? On va à la messe de 9 à 10 et on file à la piscine ?

Je peux voir sur son visage à quel point ça lui fait plaisir et je me rends compte que j'aurais dû voir bien avant que faire ça toutes les semaines, c'était peut-être un peu trop.

— Les enfants seraient trop contents ! Et Papou aussi, j'avoue !

Je réponds, enchanté par l'idée. Je me blotti dans ses bras. Je ne vais pas réussir à le quitter pendant deux jours je crois.

— J'espère que t'avais pas grand chose de prévu, parce que je vais jamais réussir à te lâcher.

Je souris.

— Alors on leur fait la surprise ?

Je garde Adam dans mes bras. Moi non plus, j’ai pas envie de me détacher de lui.

— D’ailleurs, mon cœur... j’y pense maintenant parce que sur le coup, j’ai oublié de t’en parler mais la semaine dernière, ça s’est pas très bien passé entre Séphora et Olivia.

Je dépose un baiser sur son front.

— Apparemment, elle lui a dit que c’était pas une vraie chrétienne et que Jésus l’aimait pas parce qu’elle était pas baptisée.

Ça me fait sourire parce que j’aurais jamais cru qu’on puisse se disputer à ce sujet. Et que j’ai déjà trouvé la solution.

— Alors j’en ai parlé avec elle. Sérieusement. Un peu avant que Romie n’aille pas très bien alors j’ai passé ça au second plan mais... enfin, elle aimerait se faire baptiser. Alors j’ai dit oui.

Je sais que, pour une fois, c’était vraiment une discussion entre elle et moi.

Quand Logan me parle d'une brouille entre Livie et Sephora, je plisse les yeux. Elles se chamaillent régulièrement, mais pas au point que ça ne se passe pas bien. Alors quand j'entends parler de ce qu'il en est, je soupire. Même Jésus peut faire se disputer des gamines. Sephora a du entendre ça a la paroisse, jamais Marie ne lui aurait dit une telle chose.

Alors quand il me dit ce qu'il en est, je tourne la tête vers lui plus vite que faire se peut.

— Vraiment ? Ça vient d'elle ?

Je demande, ému. Logan a choisi de faire de ma religion quelque chose de fort et depuis qu'on est ensemble, il est toujours là. Toujours. Quand il a décidé que si Olivia aimait cela, il ne voyait aucun inconvénient à ce qu'elle fasse partie des nôtres, ça m'a énormément touché. Alors entendre aujourd'hui que Livie souhaite se faire baptiser... Ça me touche énormément.

— Je veux dire... Tu l'as pas poussé, elle a décidé toute seule que ce serait chouette ?

Je suis un brin euphorique, aussi.

— On va tous être baptisé dans notre famille ça veux dire !

Je ris doucement.

— Tu te doutes bien que ça ne m’est pas venu à l’esprit avant qu’elle n’en parle...

Je réponds sérieusement malgré tout.

— Alors voilà, on a un baptême à préparer et Livie voulait te l’annoncer alors elle t’a écrit un mot. Et je vais lui dire qu’elle peut te le donner maintenant.

Je dis en souriant. Comme le petit déjeuner – les biberons, en fait – sont déjà prêts, on n’a plus qu’à monter. On autorise Livie a prendre des biberons le week-end.

— On va les chercher ?

— Heureusement que tu me l'as dit avant, je me serai mis a pleurer et elle n'aurait pas compris.

Je rigole en embrassant Logan encore et encore.

— Mais je saurais joué l'étonné pour ma Livie !

On laisse tout au rez-de-chaussée et main dans la main, on monte chercher nos enfants à l'étage. Les entendre jouer tous les trois me fait sourire comme un débile.

— Coucou mes chéris !

A peine dans la pièce, tout le monde cours vers nous.

Il n’aura pas besoin de jouer l’étonné pour ce qui se trouve dans cette lettre. C’est moi qui l’ai écrite, même si elle a signé, bien sûr, mais je reporté ses mots exacts. Je profite du câlin pour glisser à Livie que c’est le moment pour la lettre alors elle va dans son bureau pour chercher une enveloppe sur laquelle elle a écrit ADAM en très gros.

— Tiens papou, c’est pour toi.

« Cher Papou, je voulais être une vraie chrétienne pour la vie et faire partie de la famille de Jésus comme toi et papa et Blanche et Arthur. Papa a dit d’accord parce que c’est important pour moi. Quand on se baptise les parents choisissent un parrain et une marraine pour les bébés mais comme je suis grande papa a dit que je pouvais choisir toute seule qui va m’aider à suivre le chemin de Jésus. Cher Papou même si tu es pas mon vrai papa du sang, tu es un vrai papa du cœur et de l’âme et tu es un très bon chrétien, est-ce que tu veux bien être mon parrain pour être encore plus mon papa et mon guide sur le chemin du Seigneur ? OLIVIA WHEELER »

Quand Livie arrive avec sa lettre, j'ai envie de lui faire un gros câlin, mais je commence par la remercier en lui demandant ce que ça peut bien être. Comme elle me somme de l'ouvrir, je me lance en relâchant Arthur délicatement.

Je reconnais tout de suite l'écriture de Logan, même s'il est évident qu'il n'a fait que reporter les mots d'Olivia. Plus les mots défilent et plus je sens ma gorge se serrer. Alors quand la question est posée pour de vrai, j'ai du mal à contenir mes larmes.

Je relève les yeux vers Livie, puis vers Logan et finalement, ça sort tout seul, alors que je la serre contre moi.

— Bien sûr que je veux bien être ton parrain ma puce ! Avec plaisir !

Je réponds en lui faisant plein de bisous ! Jamais Olivia ne pourra être légalement ma fille. Je sais qu'elle à une maman et j'ai conscience que s'il devait arriver la moindre chose à Logan, elle me serait arrachée... Mais devenir son parrain, c'est quelque chose d'encore plus fort et plus beau. Encore plus alors que ça vient directement de mon petit trésor.

— Jésus va être ravi de t'avoir dans sa famille Livie, moi j'en suis sûr !

Olivia est tellement contente qu’elle se met à pleurer et ça me retourne les tripes de voir à quel point c’était important pour elle, si petite. Je suis content de l’avoir écouter, de l’avoir laissé choisir.

— Merci mon papou !

Elle dit en l’étranglant à moitié.

— Je t’aime très fort et je suis trop contente comme ça je pourrais être la meilleure grande sœur du monde pour mes bébés jumeaux. Je vais donner la lettre à tata Romie quand elle va rentrer pour être plus heureuse.

— C'est à tata Romie que tu vas demander pour être ta marraine ?

Je demande, attendri, en jetant un regard à Logan. C'est ce qu'on vit actuellement dont je rêve depuis toujours : être heureux avec mon mari et mes enfants, tous ensemble. Et ça ne cessera plus.

— Elle va être tout aussi contente que moi, j'en suis sûr ! Elle va être heureuse !

Même Livie peut voir que Romie va mal et ça me fait de la peine pour elle, mais on va être là, tous ensemble. Et je suis convaincu que ça la touchera beaucoup que Livie l'ai choisit, elle.

— Tu es déjà la meilleure grande soeur du monde par contre ma puce ! Y'a que les meilleures grandes soeurs qui vont chercher les jumeaux dans le lit et jouent avec eux en attendant leurs papas !

— Et j’ai fait exactement comme tu m’as montré ! Un groooos câlin sous les bras et on glisse et on lache le câlin que quand on touche le sol tous les deux. Personne a pleuré ou s’est fait mal.

Je souris, attendri. Je sais qu’il leur apprend également à descendre les marches à quatre pattes, en arrière. Depuis quelques semaines, il change, les rend autonome et je sais que c’est pour eux, pour nous. Pour moi. Et ça me touche de voir qu’il le fait de bon cœur.

— On est très fier de toi, ma chérie.
— Merci !!
— Allez, on va aller dans notre lit ? Câlin du week-end ??

On met souvent un dessin animé le temps qu’ils boivent leur biberon.

Blanche aussi veux faire des prouesses et qu'on soit fiers d'elle, alors elle tente de descendre les escaliers comme je lui ai montré. C'est laborieux, mais comme on reste tous auprès d'elle, les dégâts sont évités et on arrive tous en bas.

— Je file chercher les biberons, choisissez un dessin-animé !

Je vais chercher tout ça et quand je reviens, ils sont tous dans le lit. Elle est là, ma vie de rêve. J'ai envie de nous prendre en photo et de l'envoyer au monde entier pour crier comme la famille Wheeler est la plus heureuse du monde.

— Alors, on se mets quoi ?

Je demande en leur donnant chacun un biberon et en tendant une tasse de café à Logan.