Just married ! - Adam & Logan

— Non, ça ne veut pas dire jamais. Mais évite de trop te projeter, de l’imaginer, de l’appeler par son prénom... ? J’ai peur que si c’est trop long tu te décourages et tu en souffres.

— J'avais pas vraiment pensé a tout ça. Je suis peut-être un peu trop excité, faut pas que je m'emballe a ce point là.

Je souris en venant me blottir contre lui, alors qu'on voit le Panthéon au loin. On approche du but.

— Pour l'instant je profite de mon mari ! Même si je narrive pas encore vraiment à réaliser qu'on est marié. Qui l'aurait cru ?

— Je veux juste que tu ne sois pas déçu, mon bébé.

Je le serre contre moi et je dépose un baiser sur son front.

— Au fond, je crois que je le savais. Je ne me serais pas accroché comme ça inutilement.

— Merci.

De plein de choses, mais surtout qu'il prenne soin de moi de cette façon.

Je rigole en l'entendant dire ça. On a vraiment été aux portes des enfers a nous deux.

— Je me demande bien lequel de nous deux s'est le plus accroché, tiens.

— Je pense que ça se vaut. Sinon on serait chacun avec nos boulets et fin de l’histoire. Mais on a dit qu’on parlait pas d’eux.

Quand on arrive devant de Panthéons, je suis soufflé quelques secondes. Je suis heureux d’être là.

— C’est magnifique. Pas autant que toi, mais bon...

Je fais mine de sceller ma bouche. On en parle pas d'eux. Surtout pas pour ce voyage.

— Mon cœur...

Je lève les yeux au ciel, mais c'est surtout pour cacher mes joues toutes rouges.

— T'auras tout le loisir de me dire ça pendant les plusieurs dizaines d'années qui arrivent !

— Ça veut dire quoi ? J’ai pas le droit de le dire aujourd’hui ? J’y peux rien si t’es plus beau qu’une bâtisse antique. Genre... excuse-moi d’être attiré par autre chose que les cailloux.

Je dis sur un ton dramatique, avant d’éclater de rire.

— Et quand tu rougis alors là... y a rien de plus magnifique.

Je le couvre de baisers.

— Logan !

Je fais mine de le repousser, mais en réalité je réponds à chacun de ses baisers.

— Tu sais pertinemment que c'est encore pire quand tu me fais remarquer que je rougis...

— Mais c’est trop tentant.

Je lui adresse un sourire empli de tendresse.

— On y va ? T’as les billets coupe-file ?

J'acquiesce, comme si c'était évident, avant de tilter. Et merde...

— Tu m'as épouser pour le meilleur et pour le pire, pas vrai ?

Je demande a Logan en laissant les yeux innocents plongé dans son regard.

— Donc tu m'en veux pas que j'ai laissé les coupe-file dans la valise, parce que je pensais qu'on allait se poser avant qu'on parte visiter et les récupérer à ce moment là ?

Je ris doucement.

— J’accepte parce qu’on est en vacances. Autrement j’aurais râlé. T’as le mail de confirmation ? Peut-être que ça fonctionnera ? Je vais leur demander.

— Tu râles tout le temps, alors ça c'est pas grave.

Je réponds, taquin.

— J'avais plus peur que tu me jettes sous une voiture ou que tu profites qu'on soit au pied d'une basilique pour m'abandonner au Seigneur.

Je rigole en embrassant sa joue, avant de sortir mon portable et de lui tendre dès que je mets la main sur le mail.

— A toi de jouer !

— T’es très dramatique comme garçon.

Je dis en riant. Je récupère son portable et on rejoint la queue des gens ayant les billets coupe-file. Il était carrément inutile de s’inquiéter car uniquement en montrant le mail, on nous laisse passer.

On rentre sans aucun mal et des qu'on mets un pied dans le Panthéon, sa grandeur me laisse clouer sur place. Commencer la visite par cette basilique là, avec toute l'histoire qu'elle a, c'est complètement dingue. Instinctivement, ma main se resserre dans celle de Logan, comme pour garder un pied dans la réalité.

— Rappelle moi ce que tu disais tout à l'heure ? T'as pas attiré par un tas de caillou ?

— Non. Mais apparemment, toi, t’es un homme à cailloux.

Je dis avec un sourire ; c’est magnifique et le voir aussi émerveillé rend l’instant encore plus magique. J’ai l’impression que c’est son premier voyage et c’est avec moi. Mon bébé.

— Un homme a caillou, oui. Y'a pas de doutes là dessus.

Je suis comme un gosse au milieu d'une montagne de bonbons. Je n'ai pas assez que de mes yeux pour m'émerveiller.

— Mais ça passe en deuxième. Je suis un homme a toi, en premier lieux.

Je rigole doucement, en murmurant à son oreille.

— Y'a des choses que les cailloux ne savent pas faire !

— Tu m’étonnes.

Je murmure en embrassant ses lèvres alors que ma main s’engage lentement sur ses fesses.

— J’adore te voir visiter ce genre d’endroit. T’es adorable, mon bébé. C’est la première fois que tu visites comme ça une ville ?

Je souris contre ses lèvres en sentant sa main se diriger sur mes fesses. C'est quelque chose qu'il a souvent fait, mais depuis qu'on est marié, c'est encore plus régulier. Mais qu'il montre bien que je suis à lui, ça le fait montrer en même qu'il est à moi et ça m'arrange bien.

— Pardon si je m'extase devant la moindre chose, c'est la première fois, oui. On n'a jamais manqué de rien, mais je crois que les voyages c'est pas trop le truc de mes parents, alors on se contentait de rester dans notre belle Angleterre.

— Ne t’excuse pas. En fait, j’aime assez être le premier avec qui tu voyages. Et j’aime te voir réagir comme ça, t’es pas blasé de tout. Je trouve ça beau.

— Tu es le premier avec qui je fais énormément de choses, tu sais.

Je souris en venant embrasser sa joue. On est dans un lieu de culte quand même, je vais éviter de me jeter sur lui a pleine bouche.

— Et j'aime beaucoup ça, vivre toutes ces premières fois avec toi.

Et un autre baiser, avide de ses lèvres malgré tout.

— Je crois que ça va me donner le goût du voyage. Ça pourrait être sympa qu'on fasse ça de temps en temps, non ?

Je glisse une main dans la poche arrière de son jean pour qu’on poursuive la visite — et le garder contre moi.

— Oui, bien sûr. Parfois en famille, parfois tous les deux.

On aura de quoi faire garder les filles avec sa famille.

— Si je reprends un entraînement, je pourrais faire un ou deux tournois l’année et ça paierait nos voyages ? Non ? T’as plus envie que j’en fasse, hein ?

Logan pose tout un tas de questions et si je ne le connaissais pas, je pourrais croire qu'il panique a l'idée de me parler de ça.

— Pourquoi je n'aurais plus envie ?

Je demande en tournant le regard vers lui.

— Tu fais ce que tu veux mon Cœur ! Tant que tu connais tes limites et que tu ne forces pas si tu sens que ta hanche c'est pas ça, tu peux même en faire tous les mois si ça te plaît.

Je me sers contre lui encore un peu plus.

— Je vais pas aller jusqu'à te dire que j'aime te voir prendre des coups, c'est pas le cas, mais t'étais plus agréable à regarder de là où j'étais !

Je souris, soulagé de cette réaction que je n’attendais pas. Surtout pas après mon état à la fin du combat ; j’ai passé presque deux semaines à ne pas pouvoir marcher.

— D’accord. Alors on fera ça.

Je souris, plutôt ravi du compromis. J'ai bien vu la dernière fois a quel point ca l'avait grisé de faire ça. Alors avec de l'entraînement très régulier en plus, je n'ai pas peur. Pas vraiment. Je sais qu'il connait ses limites et qu'il ne se mettra pas volontairement en danger, alors je lui fais confiance.

— On va adorer notre vie, je le sens déjà alors qu'elle commence a peine !

— Je l’adore déjà.