Édouard & les Wheeler/Saint-Clair

Romie est un peu naze ce matin, alors je suis parti de la maison en lui laissant Loki. Il est encore trop petit pour courir, alors je me suis dit que mon beau frère préféré allait pouvoir m'accompagner.

J'ai couru a un gros rythme jusque chez eux, parce que je sais que Adam ne laisse pas trop Logan courir en ce moment, et on pourra faire ça à son allure.

Quand je frappe, je peux entendre leur chien gratter derrière la porte. On pourrait aller marcher avec Loki et Poisson aussi, un jour.

— Paré pour me suivre ?

Je demande quand la porte s'ouvre. Mais ce n'est pas Logan.

Ce matin je suis allé chez mon frère prendre des nouvelles de Logan et ils étaient tous les deux en train de donner à manger aux jumeaux quand ça a sonné. Je me dévoue pour ouvrir et là... gag. Edouard.

— C’est une blague ? Tu me suis ?

J'ai envie de lui dire que j'ai autre chose à foutre que ça, mais j'ai conscience que c'est à moi de résoudre les choses et que c'est pas en agissant comme ça que je vais le convaincre de venir.

— Il se trouve que t'es ton beau frère est aussi le mien, au cas où t'aurais oublié.

Je réponds comme si c'était évident que je ne pouvais venir que pour Logan.

Je lève les yeux au ciel et je le laisse entrer.

— Ils sont occupés.

Je me glisse dans la maison en remerciant Gabriel du bout des lèvres.

— Bonjour ! Comment ça va ici ?

Je m'exclame à tue-tête en arrivant dans la cuisine, alors qu'ils sont tous les deux en train de nourrir les jumeaux. Ce serait presque beau.

— Je voulais aller courir un peu, mais Romie est naze, je me disais que ça pourrait te botter !
— On y va molo sur ce que vous appelez courir !

Glisse aussitôt Adam en jetant un regard insistant à son mari.

Quand Edouard débarque pour me proposer d’aller courir, je suis sur le point de m’enflammer et Adam prend les devant.

— Mais oui, t’inquiète pas. On va faire de la marche rapide, si tu veux. Histoire de prendre un peu l’air !

Gabriel qui était assis à table avec nous va s’installer dans le salon, au plus loin possible de nous. Dommage pour lui qu’Olivia ne soit pas là, il aurait pu prétendre qu’il jouait avec elle.

Logan rassure Adam comme il le veux, même si on sait tous les deux comment ça va se terminer. Heureusement qu'il ne le sait pas, il le ferait chier.

— Regarde, j'ai déjà couru suffisamment pour n'avoir plus que de la marche rapide à faire !

Adam me lance un regard pas sûr du tout, avant de porter son attention sur son frère. À l'évidence, à leurs réactions, il n'était pas dans le canapé avant que je n'arrive.

— Il t'arrives quoi Gabou ? Je croyais que tu voulais donner la suite à ta filleule ? Puis du coup si Logan part, je veux bien ton aide !

Rigole Adam, alors que moi aussi je souris pour faire comme si tout allait bien. Au moins pour le moment.

Je me lève pour prendre la place de Logan.

— C’est rien. C’est juste que là, tout de suite, j’ai pas tellement envie d’être dans la même pièce que ce mec. Mais si vous partez vite, je vais survivre.
— Qu’est-ce qu’il y a encore ?, rigole Logan.
— Bah rien mais on s’est accrochés et là, j’ai pas envie de le voir. Alors vas-y, pars vite avec ton beau-frère préféré.
— Oh t’es jaloux ?
— Non, j’m’en fous. J’t’aime pas.

Logan rigole doucement.

— Bon bah... on va y aller ? Je suis en jogging.

Je suis presque sûr de déceler une certaine jalousie moi aussi. Ça me fait rire, mais je ne le montre pas.

— Sois pas jaloux, il est obligé de préférer celui qui n'a jamais fait de mal à son mari.

Adam rigole, parce qu'il ne dit pas ça pour lancer un débat venimeux, mais c'est dit quand même et son sourire me fait comprendre que j'ai pas intérêt à merder de nouveau parce qu'il n'a rien oublié.

— Ouais, on file ! Que Gabriel recommence à vivre décemment et qu'il puisse réfléchir à certaines choses convenablement.

Je tente de lui faire passer un message, alors que Logan enfile ses baskets et est déjà prêt à partir. Il file embrasser ses enfants et son mari avant de partir et je peux entendre Adam d'ici lui demander de faire attention. Ça n'a rien d'un ordre, c'est juste l'amour mêlé à l'inquiétude.

— A plus la compagnie !

Et on part à peine dans le couloir qu'Adam demande à Gabriel ce qu'il s'est passé. On verra bien ce qu'il dit, ou ne dit pas.

Je ne sais pas ce que Gabriel a dans le cul mais il était tellement de bonne humeur au début que l’accrochage devait être sévère. Une fois dehors, on commence par marcher pour quitter la rue. On courra une fois hors de vue.

— Qu’est-ce que tu lui as fait ?

Je demande à Edouard sans passer par quatre chemins.


GABRIEL

— Franchement je sais plus exactement ce qu’il a dit, mais il a fait une scène de jalousie à Romie parce que je suis venue la voir et que la pauvre elle est restée en short devant moi. Parce que je suis un mec à qui on peut pas faire confiance étant donné que j’ai trompé mon mec et que je saute sur tout ce qui bouge. En gros. Donc j’ai plus envie de voir sa gueule, ni même d’aller chez lui ou d’approcher Romie. C’est bon. Je sais déjà que j’suis un mec nul, j’ai vraiment pas envie qu’on me le rappelle sans cesse.

Je soupire, mais surtout parce que je sais que je suis pas tout blanc dans l'histoire.

— J'ai peut-être été un peu cru et direct. Peut-être même un peu injuste aussi.

J'avoue.

— Mais il était en train de trainer dans mon canapé, dans ma maison, avec ma femme habillée en mini short et soutien gorge ! Et en plus il a même pas été poli ! Alors j'ai laissé entendre qu'on savait tous qu'il sautait sur tout ce qui bouge et qu'il avait pas peur de tromper son mec, alors que j'avais pas envie que ce soit avec ma femme qu'il assouvisse ses pulsions. Voilà. C'était un peu plus virulent, mais bon. Tu saisis l'idée.

Je vais pas passer par quatre chemins, ça sert à rien. Surtout avec Logan. J'ai encore le souvenir des branlés qu'il peut mettre.


ADAM

Je reste interdis en donnant a mangé à Arthur, avant de soupirer. Moi aussi je crève de jalousie parfois, mais il y a des limites à la connerie.

— Premièrement, t'es pas un mec nul, ok ?! Faut pas que tu dises ça Gabriel ! T'as fais des erreurs, mais c'est derrière toi et aujourd'hui, tu peux être fier de toi. Laisse cet abruti dire ce qu'il veux. Mais toi comme moi, on sait qu'il a fait des choses pas très catholiques lui aussi !

Et je ne veux même pas parler de ce qu'ils ont fait tous les deux. J'en suis pas encore remis. Mon bébé Gabou et ce merdeux...

— Et pourquoi tu veux plus approcher Romie ?

Je demande en réalisant ce qu'il a dit.

— La pauvre, elle n'y est pour rien ! Et puis faire ça, c'est le meilleur moyen de laisser entendre à Édouard qu'il a raison de penser ça de toi. Mets lui dans les dents que ce sont des conneries !

Je lève les yeux au ciel.

— Putain t’es pire que moi. Genre... vraiment pire. J’ai jamais vu ça. Il fait parti de ta famille Gabriel. Madeleine elle considère Romie un peu comme sa fille. Ils sont hyper potes...

Je le comprends et pourtant je sais que je ne serais pas non plus jaloux de Lexie alors qu’ils sont hyper proches.

— Gabriel a la rencune tenace. Ça va être sympa à Noël.

Je dis en riant.


GABRIEL

Je hausse les épaules. Si, je suis nul. Mais bon, apparemment j’ai pas le droit de le dire.

— La pauvre de rien du tout, il est tellement jaloux il pourrait lui taper dessus. Moi j’ai plus envie de prendre le risque qu’il pète un cable comme il a fait. Puis c’est bon, j’ai déjà du mal à me regarder dans un miroir, j’ai pas envie que les autres en rajoutent.

— Ouais bah quand même.

Je rigole jaune, avec la légère envie de me jeter dans le buisson près duquel on passe.

— Il veux plus venir ! Il veux pas venir à cause de moi et on sait tous les deux que s'il vient pas, aucun Saint-Clair viendra ! Alors j'ai essayé de le convaincre, pour Romie, mais Monsieur doit réfléchir !

Ça m'en tord le ventre de me dire à quel point ça pourrait faire mal à Romie que Noël foire.

— Alors si jamais Adam et toi vous pouviez le convaincre...


ADAM

— Mais il est devenu barge à ce point là ?

Je demande, inquiet. Il ne ferait pas de mal à Romie, j'en suis presque certain, mais à mon frère c'est autre chose.

— Je trouve ça triste. Vous vous entendez si bien avec Romie. T'es son seul véritable ami, elle aime tellement passer du temps avec toi. Et vous allez vous priver de ça à cause d'Édouard ?

Qu'est-ce qu'il est rigolo comme gars. Il pouvait dire que je lui voulais trop Max, cette blague.

— Tu viens quand même à Noël, rassures moi ?

— Ah putain.. t’as merdé. C’est le plus entêté des Saint-Clair.

Et pour qu’il se braque comme ça, il a dû le blesser vraiment beaucoup.

— Ça va ma Mimie ? Comment elle l’a pris ?

Elle tenait tellement à ce Noël que ça me fend le cœur. Mais je sais qu’il a raison : si Gabriel ne vient pas, Noël se fera chez Madeleine et Paul. C’est son premier Noël dehors, j’ai clairement pas envie de le passer sans elle, je sens encore que ça va être compliqué.

— Je vais en parler à Adam, mais bon...


GABRIEL

Je hausse les épaules.

— J’en sais rien. J’ai pas trop envie. Je sais pas.

— C'est le seul, non ? De ce que j'ai pu côtoyer Adam, c'est pas le genre à être trop entêté !

Je rigole, mais en réalité quand il me demande comment va Romie je grimace. Bien sûr qu'elle va pas au mieux, elle ne pense qu'à ça. Ça me fait tellement chier d'avoir été incapable d'agir en connaissance de cause.

— Si tout le monde n'est pas là, ça va être la catastrophe. Elle attends tellement de Noël, elle a déjà commandé toute la déco et prévu tant de choses. J'ai pas envie d'être celui à cause de qui tout va foirer. Et j'ai pas envie que ça foire du tout. Elle mérite d'avoir son Noël de princesse.

Je soupire.

— Si y'en a bien un qui peut convaincre Gabriel, c'est un autre Saint-Clair....



ADAM

— Oh non Gabou, fais pas ça. Laisse pas Édouard nous gâcher cette soirée. Tes filleules seront là toutes les deux, elles vont vouloir leur parrain d'amour ! Autant qu'Olivia et Salomé vont vouloir que tonton Gabriel joue avec elles !

Je rigole en imaginant d'ici la scène.

— Et puis on se soutiendra tous un peu. Crois pas que l'idée d'aller feter Noël dans cette église ne me stresse pas, c'est assez spécial d'y penser. Et songe que Logan va carrement se retrouver dans mon ancienne maison et manger avec le type que j'ai failli épouser pendant qu'il était dans le coma. On a tous des craintes, mais on sera en famille. Ça nous aidera à passer au dessus de tout ça, pas vrai ?

Et je le dis pas a haute voix, mais après le Noël compliqué qu'on a vécu ici après qu'il ait trompé Austin et qu'on ai mis des semaines à se reparler, je ne veux plus avoir à revivre un Noël sans lui. C'était trop nul.

Je ne réponds pas parce que je n’aime pas qu’on parle de mon mari s’il n’est pas là, mais c’est évident que pour être un entêté, c’en est un ! Et c’est quelque chose qui me plaît chez lui.

— T’es en train de créer la discorde parce que j’ai clairement envie de fêter Noël avec ma sœur cette année et si tu fous la merde dans mon couple à cause de Noël, j’vais devoir te casser un truc...

Je dis en riant. Même si au fond, je sais qu’on se disputera avec Adam si je n’ai pas envie d’annuler Noël chez ma sœur alors que toute sa famille est ailleurs.


GABRIEL

Je hausse les épaules. Encore une fois.

— J’ai pas envie de le voir. Je m’en fous qu’il regrette ou qu’il s’excuse, il l’a dit. C’est tout.

— Au pire, vous pouvez prendre chacun un gosse et il va chez ses parents et toi tu viens avec nous ?

Je lance là, au cas où. J'espère qu'on n'aura pas besoin d'en arriver là, parce que ça ne réjouirait pas beaucoup plus Romie, mais si on doit penser au pire, alors...

Puis on laisse Olivia choisir qu'elle maison l'intéresse le plus. Même si Romie est sa marraine, alors ça pourrait jouer !



ADAM

— J'entends. Et c'est un connard de t'avoir dit ça. Mais très honnêtement, il a été un con si longtemps que c'est pas étonnant que ça finisse par ressortir.

J'aime pas voir Gabriel miné à ce point, lui qui fait tout pour être quelqu'un de bien. Et qui apprécie sincèrement Romie, en plus.

— C'est ton choix Gabou, je peux pas te forcer. Mais promets moi d'y penser, ok ? Parce qu'on te laissera pas tout seul, ça c'est certain !

Je soupire.

— Arrange ta connerie. C’est tout.

Je dis avant de commencer à courir. C’est fou ce que ça me fait du bien.


GABRIEL

— Mais j’y pense !

Je râle alors que je dépose Blanche sur le sol pour qu’elle puisse aller jouer.

— J’ai plus envie d’y penser. Ça me gave.

— Comme si j'essayais pas.

Je retorque avant de me lancer à sa suite. Même comme ça il court vite, ce con.


ADAM

Il se braque, alors je n'insiste pas. Si c'est pour qu'il dise non juste parce qu'il en à ras le cul, c'est pas la peine.

— Ok, n'y penses plus alors. Demande toi plutôt si tu m'aimes assez fort pour garder un de mes enfants plusieurs jours en début d'année. J'aimerais bien offrir un week-end juste pour nous à Logan, pour Noël. Maintenant que ça va mieux entre nous, je crois que ce serait vraiment une bonne chose.

— Bah essaye plus fort. Et qu’est-ce que tu fais derrière là ? Va devant ! J’ai pas de problème moteur, j’ai simplement des problèmes de mémoire et pourtant je me souviens quand même que t’es capable de mieux.

Je dis avec un sourire alors qu’il me dépasse pour que je puisse le pousser au cul en cas de besoin.


GABRIEL

Je fais la grimace.

— Bof... c’est pas toi que j’aime le plus dans la famille mais bon...

Je vois qu’il lève les yeux au ciel et ça me fait rire.

— J’veux bien prendre Livie. Je sais que techniquement c’est pas tellement ta fille mais bon... c’est tout comme. Et sachant que j’ai des montagnes de devoirs, elle sera capable de rester sage quelques heures devant un film ou autre... tu veux l’emmener où ?

Sans perdre de temps je passe devant et si j'avais dû mal à le suivre au début de mon entrainement, je vois bien que c'est de mieux en mieux.

— Et bah souviens toi que j'ai soif et que tu pourrais me payer un café avant qu'on rentre !

Je rigole en accélérant encore un peu.


ADAM

Je lève les yeux au ciel en l'entendant dire ça.

— Arrête de mentir.

Je grogne alors qu'il rigole déjà de ma réaction.

— Je la considère comme mon enfant donc elle faisait parti du lot quand je demandais ! Mais merci d'accepter, quelques soit les raisons pour lesquelles tu choisis ma grande.

Je lui souris sincèrement.

— Si on a qu'un weekend, je vais pas aller au bout du monde. Mais je me disais qu'aller visiter Amsterdam ça pourrait être pas mal ! Non ? J'avais penser aux châteaux d'Ecosse, mais comme ses beaux-parents habitaient là-bas, je me dis qu'il y a peut-être déjà été...

On court presque une demi-heure et on s’arrête au chez Starbucks. Je commande deux grands jus d’orange frais et des pancakes.

— Je sais que tu bois trop de café alors que je t’ai dit de réduire.

Je dis alors qu’on ressort immédiatement, jus d’orange à la main.

— C’est la semaine prochaine ton rendez-vous ?


GABRIEL

Parfois je me demande si c’est bien qu’Adam considère Olivia comme sa fille. Comme si elle était vraiment la sienne. « Ma grande ». Moi je trouve ça bizarre. L’aimer autant que ses propres enfants, oui. Mais ça ne reste pas sa fille et ça me perturbe toujours quand il dit que c’est sa fille. Car ça l’est pas.

— Hors de l’Angleterre ? Tu veux pas plutôt rester dans le pays ? Avec son traitement ? Pas besoin de partir loin pour se faire un week-end...

Je soupire quand il parle du café.

— J'ai réduit ! J'en buvais plusieurs par jour et je suis passé à un le matin, et de temps en temps un en journée. C'est quand même pas si dramatique ?

Je demande, rhétoriquement, en soufflant dans mon jus.

— Mercredi. Ça me fait flipper en fait. C'est bizarre.

J'avoue devant lui, parce qu'il m'entraîne pour ça depuis longtemps et il les connait, mes doutes.


ADAM

— Tu crois ?

Je demande à Gabriel, en me mettant tout de suite sur la réserve alors que j'étais tout enjoué.

— Je me disais que justement c'était peut-être l'occasion... On sait pas trop ce que ça va donner son traitement, ni si ça va fonctionner. Et si on pouvait plus partir après ? Si ça faisait qu'empirer jusqu'à ce qu'on doive rester près de ses médecins en permanence ... ?

Je ne parle pas de ça avec Logan, parce que j'ai pas envie d'être celui qui le fait déprimer. Je suis la personne positive en toute circonstance, du moins je fais de mon mieux, pour qu'il n'ai pas à avoir encore plus peur que ce qu'il a déjà.

— T’as pas de raison de t’en faire, t’as largement le niveau.

Voir plus, mais je ne vais pas le lui dire pour qu’il se donne à fond.

— Romie et moi on sera là. Tu ne seras pas seul.


GABRIEL

— Ouais.. c’est un point de vue aussi. Mais il a le droit de prendre l’avion ? Avec la pression dans son crâne que ça causerait ?

— Merci de venir. Ça me fait plaisir que tu le fasses, et pas seulement pour Romie.

Je souris. Ça fait du bien que la hache de guerre soit enterrée pour de vrai. Parce que je considère sincèrement Logan comme un membre de ma famille aujourd'hui.


ADAM

— J'en sais rien, faudra que je demande à son médecin la prochaine fois qu'on ira le voir. J'aviserais à ce moment là je suppose.

Je souris en me levant pour débarrasser la table. J'ai pas envie de ressasser tout ça encore une fois. J'ai déjà bien assez peur pour Logan comme ça.