Just married ! - Adam & Logan

D'un sourire, et en priant en même temps aussi, je lance à mon tour la pièce. Tout ce que je souhaite, c'est qu'on soit heureux jusqu'à la fin, et tous ensemble. Logan, moi, Olivia, Blanche... Je voudrais juste qu'on soit heureux et qu'on oublie tout ce qui a pu nous arriver de mal depuis qu'on se connait lui et moi. On vient de se jurer de s'aimer jusqu'à la fin, être heureux ça ne devrait pas être si difficile.

— Je vais prendre des photos de tout. De toi partout ! De nous partout ! Suffisamment pour qu'on puisse ne jamais oublier.

J'enroule mes bras autour de son cou et j'embrasse sa joue au passage.

— On confiera toutes les photos à Charlie pour qu’il nous fasse un superbe album photo.

Je dis en tendant le bras avec mon portable pour capturer l’instant.

Je souris accroché à lui et je fonds d'amour quand je vois la photo.

— Ok pour Charlie. Il va nous tuer si on s'emballe, mais tant pis !

Je regarde partout autour de moi, comme un gamin émerveillé. Je trouve déjà ça magnifique et nous ne sommes ici que depuis à peine une heure.

— Suis-moi, on a encore plein de choses à fouiner dans le coin !

J’attrape sa main pour qu’il ne me perde pas dans la foule.

— Je te suis.

— Vaux mieux. Sinon tu finis dans un coin de Rome et moi dans l'autre.

Je rigole en essayant de nous sortir de la foule.

— Et autant tu pourras t'en sortir avec les locaux, autant j'aurais une chance sur deux de pleurer et de finir dans un fossé.

J'imagine déjà Logan lever les yeux au ciel.

— Le Panthéon est juste à côté ! On y file ? C'est pas grave si on arrive à l'hôtel après 15h, si ?

Je lève les yeux au ciel.

— Ça va, t’es dans le bon pays pour jouer les dramaturges, j’accepte.

Je serre ses doigts dans les miens.

— D’accord, mais doucement, mon ange. On n’a pas besoin de courir. Et c’est pas grave si on arrive après, mais on ne peut pas arriver avant.

— Je sais ! Mais autant qu'on en profite, même si on prends notre temps pour aller jusque là-bas !

J'embrasse ses lèvres avec tendresse une fois qu'on a un peu plus de place pour respirer.

— Je vais rejouer Roméo et Juliette en Italie, tu vas plus autant l'accepter mon côté dramaturge ! Tu joues Roméo ou je dois en trouver un parmi tous ces italiens ?

Je lance un regard partout aux alentours, avec un éclat de rire. Je me sens apaisé et heureux, ça fait du bien.

— Je joues rien du tout et Adam Wheeler n’a besoin d’aucun italien, sinon son mari va perdre les pédales.

Je dis en l’obligeant à me regarder moi.

Sa façon d'attraper mon visage pour que je ne vois plus que lui me fait sourire. S'il savait que je ne vois plus que lui depuis le premier jour.

— Oh Roméo, tu n'as pas besoin de perdre les pédales.

J'embrasse la commissure de ses lèvres en souriant.

— Il ne tient qu'à toi de prendre soin de Monsieur Wheeler.

— Logan.

Je le corrige dans un murmure en embrassant ses lèvres à plusieurs reprises. Je n’aime pas qu’il m’appelle autrement que par mon prénom, même pour rire.

— Ça ne devrait pas être difficile.

— Oh Logan, alors. Logan, mon amour.

Je rigole doucement entre ses baisers.

— A être aussi sûr de toi, t'as intérêt à assurer !

— J’assure pas déjà ? Au moins un peu ?

— T'assures beaucoup, je dirais même.

Il est beau et mon regard doit respirer toute l'admiration que j'ai pour lui.

— Mais j'évite de le crier sur tous les toits. Parce qu'après non seulement tu te relâcheras, mais en plus, les autres voudront tous profiter de toi.

J'ajoute en murmurant, comme si c'était un secret.

— Et c'est tout bonnement hors de question que quelqu'un d'autre que moi profite de mon mari.

— Ça n’arrivera pas.

Je lui adresse un sourire sincère.

— Alors, c’est par où ton truc ? Parce que là, on n’avance pas tellement.

— Je croyais qu'on avait tout notre temps ?

Je rigole, avant d'essayer de trouver un panneau quelque part autour de moi pour m'aider. Je suis parti en sachant que c'était pas très loin, mais absolument tous mes plans sont dans nos valises, qui sont à l'hôtel. Pas loin, oui, mais où ?

— Et bien en fait, je crois qu'on est déjà perdu.

Je rigole de bon cœur. Même ça, ça ne m'effraie pas aujourd'hui.

— C’est parce que tu veux m’entendre parler italien, c’est ça ?

Je demande avec un sourire amoureux. J’attrape sa main et je me dirige dans vers un café pour interpeler un serveur et demander notre chemin. Il avait raison, ce n’était pas loin.

— Y en a pour dix minutes à pied.

Je le regarde alpaguer un serveur et je suis complètement niais.

— Je savais bien qu'on n'était pas si loin !

On se dirige vers l'endroit indiqué en prenant notre temps.

— Mais tu n'as pas tort, je vais vite prendre goût à t'entendre parler Italien. T'as d'autres langues cachées à m'apprendre ?

— Eh bien... j’ai de bonne base en norvégien. Mais je comprends en gros et je ne serai pas capable de tenir une conversation.

— Arrête de te moquer de moi !

Je rigole en soupirant. Mais il ne réponds rien du tout, pas assez rapidement à mon goût, alors je me retourne vers lui ébahi.

— Attends c'est pas des conneries ?

— Nan, c’est pas des conneries.

Je dis en riant.

— C’est pas si difficile que ça.

— Non mais sans rire ! C'est dingue ! T'as autant de facilités que ça ? Mais avant ma mort, je veux visiter tous les pays dont tu sais ''a peu près'' comprendre la langue ! Histoire de me la péter.

Et d'être complètement gaga et fier de l'homme qu'il est, surtout.

— Ça me fascine. Tu pourrais apprendre l'italien à Blanche tu crois ? Ça ouvre tellement de portes pour l'avenir, de parler plusieurs langues !

Je hausse les épaules.

— Je sais pas si j’ai des facilités, mais j’aime bien apprendre de nouvelles langues. Je trouve ça intéressant.

Je suis content qu’il ait envie de voyager. Et je souris encore plus à sa requête.

— À Blanche ? Alors on a choisi son prénom ?

— Je sais pas ! Oui ! Non !

Je me rends compte que je suis resté bloqué sur celui ci parce qu'il nous convenait beaucoup à tous les deux et que plus les jours passent, et plus je le trouve beau. Mais qu'à aucun moment, on en a reparlé plus sérieusement avec Logan.

— J'aime bien, et toi aussi, et ça risque de pas arriver sur beaucoup de prénoms, alors je me suis dit que peut-être... Ça voulait dire que c'était le bon ?

Je souris avec malice.

— Blanche alors.

Je valide, j’aime vraiment ce prénom et s’il l’aime aussi, alors c’est ce qui compte.

— Mais tu sais que ça peut durer longtemps, mon bébé ? Ne rends pas les choses trop concrète dans ta tête pour l’instant. Mais je lui apprendrais l’italien, oui.

J'acquiesce à ses dires.

— Je sais, oui. Des mois, sûrement même des années. Mais ça veux pas dire jamais, non ?

Tout a coup, je suis pris d'une crainte qui n'existait pas avant. Je suppose que tellement de couples et de personnes voudraient adopter que tout le monde ne peut pas forcément avoir la chance de voir leur dossier porter ses fruits...