Lune de Miel a Hawaii - Luca & Alessandro

— Je t'aime aussi mon cœur.

Je murmure en me laissant bercer par ses caresses. Je veux toute ma vie avec lui. Et c'est sûrement à la vie qui nous attends don't je rêve, quand je sombre profondément.

Je suis réveillé par les rayons du soleil et quand je lève les yeux, je sens Alessandro commencé à bouger aussi. On se réveille ensemble, c’est trop mignon.

— Hello mon amour...

— Salut toi...

Je peux entendre à sa voix qu'il se réveille à peine et je trouve ca trop romantique : le réveil en amoureux au couché de soleil.

— T'as pas eu froid ?

Je demande à Luca en le serrant aussitôt contre moi.

— Non, c’était juste ce qu’il fallait. Et toi ? Pas trop chaud ? T’as bien dormi ?

Le soleil se lève à peine, c’est trop beau. J’aurais jamais pu réveiller mieux comme premier jour de cette nouvelle année.

— C'était top !

Et je ne mens même pas. Si j'ai eu quand même peur de mettre les boules quies-que j'enlève au passage- les caresses de Luca m'ont apaisé et j'ai réussi à trouver le sommeil rapidement. Une fois dedans, rien n'est venu me déranger.

— Bon, c'est pas aussi confortable qu'un lit, mais dans notre chambre on n'aurait jamais eu une telle vue. J'adore.

La vue du paysage, et de mon mari si radieux.

Je lui souris avec tendresse.

— C’est pour ça qu’on ne fait pas ça tous les jours. Et là, avec la rosée du matin, j’ai un peu froid.

Je reconnais. On est un peu humide.

Je le blottis contre moi aussitôt.

— Tu veux qu'on rentre ? On laisse tout ici, je viendrais ranger plus tard. Là où peux rentrer prendre un mega petit déjeuner ! J'ai tout prévu aussi.

Je souris tendrement. Annie n'est pas là aujourd'hui, c'est moi qui gère, et je sais exactement quoi faire.

— C’est vrai ? Whoa mais t’as vraiment fait les choses bien ! C’est moi qui organise la St Valentin cette année alors !

Je dis avec des étoiles dans les yeux.

— Je veux bien qu’on rentre ! Puis Romeo doit s’inquiéter !

— T'en doutais ?

Je murmure en embrassant ses lèvres.

— C'est pas grand chose, mais c'est un p'tit dej en amoureux avec tout ce que tu aimes.

Je lui vole un baiser, puis encore un, avant de m'asseoir doucement.

— Roméo aussi va avoir le droit à plein de câlins. C'est rare qu'il ne nous voit pas de toute la nuit, notre bebou !

Je suis devenu niais avec mon mari, mais aussi avec notre chien. Je lui souris en lui présentant mon dos, je vais le porter jusque là maison.

— Il m’a manqué un peu.

C’est vrai qu’il ne dort pas dans notre lit parce qu’avec Alessandro, un mouvement qui pourrais lui faire peur est vite arrivé, mais je sais qu’il est là, dans son panier, pas loin de nous.

— Allez, on rentre ! On peut quand même ramener des choses au passage ?

— Ouais tu marches et on prends des trucs ?

Je demande en me retournant pour lui voler un baiser.

— Autant ramener la nourriture alors, qu'on mette ça au frigo ! Le reste on a le temps.

Il avait raison, même en pleine nuit personne ne vient jusqu'ici. C'est vraiment comme notre plage à nous.

J’aurais préféré ne pas avoir à marcher parce que dès le réveil, c’est dur d’être au maximum.

— On mange à l’intérieur ou dans la véranda ?

Remonter c’est difficile dans le sable, je traine un peu des pieds ce matin.

— Comme tu préfères ! Ça ira dans la véranda, t'as moins froid ?

Je demande en me retournant, alors qu'il est plus loin derrière moi. Je sais que je marche vite, mais quand même...

— Tu veux un peu d'aide Trésor ?

— Je suis essoufflé, ça va. Je suis pas très réveillée, c’est un peu difficile.

Je reconnais. Je vois carrément des étoiles, mon corps n’est pas du tout en route. J’ai un peu le tournis alors je ralentis.

— La véranda c’est bien. On voit la mer.

Je le vois peiner, et ralentir encore, alors je lâche tout aussitôt. Je refuse de le voir dans cet état et empirer cela simplement pour ramener des brochettes à la maison.

— On est en vacances, on a tout le temps du monde pour revenir chercher tout ça. Viens là.

Je souris en revenant vers lui en lui intimant de tout lâcher.

— Tu t'accroches !

Je ne questionne même pas, je sais qu'il va accrocher ses jambes par réflexe autour de ma taille quand je le soulève pour le prendre dans mes bras.

J’ai l’impression d’être un poids mort entre ses bras, c’est affolant. Je pose ma tête sur son épaule et je pourrais presque me rendormir, comme si c’était un faux départ. J’ai même du mal à garder mes jambes autour de sa taille.

— Je me sens un peu nul. Désolé, mon cœur.

— T'as pas à te sentir nul, arrête de dire ça !

Je murmure en embrassant son crâne.

— On a chacun des faiblesses, c'est comme ça, ça nous rends pas nul pour autant. Moi je te trouve pas nul.

— Hm.

Je suis toujours bien dans ses bras de toute façon. Quand on arrive, il me dépose dans la véranda ; la table est déjà dressée et il y a une grosse couverture dans laquelle je m’enroule immédiatement.

Alessandro libère Romeo qui fait le tour du jardin en courant, deux fois, avant de revenir vers nous pour nous faire la fête dans tous les sens. Je le caresse avec un grand sourire ; il est toujours tellement heureux de nous voir !

— Il mérite au moins un pancake...

— Au moins ça, oui.

Je lève les yeux au ciel en souriant, tout en sachant tres bien que j'aurais aussi finis par lui donner quelque chose. Il est tellement heureux de nous voir, comment résister.

— Tu veux un the pour te réchauffer mon cœur ? Avec du sucre ?

Je pose la question, mais elle est évidente. S'il prends du thé, il y aura forcément du sucre, c'est toujours ça de plus que son corps absorbe.

Du thé, oui. C’est bien. Je ne sais pas trop si je réponds vraiment mais quand Alessandro s’installe pour me servir, je me blottis contre lui et je m’endors profondément.

Quand j’ouvre les yeux, la table est toujours prête, Alessandro est toujours là mais il regarde quelque chose sur son portable. Je ne sais pas combien de temps j’ai dormi - 10 minutes, 20 minutes, 1 heure ? - mais je sais que ça m’a fait beaucoup de bien. Je me sens bien mieux que tout à l’heure, c’était vraiment un faux départ.

— Coucou amore. J’ai pas dormi trop longtemps ? Désolé. Je pense que le surf m’a fait beaucoup de bien !

Même si ça a fatigué mon corps, je sens que c’est pour la bonne cause.

— Pas trop non, une petite heure pas plus.

Je finis rapidement de taper mon SMS, puis je réalise ses mots. Est-ce qu'il parle du surf parce que c'était épuisant ? Ou est-ce qu'il parle du surf parce qu'il a oublié toute notre soirée d'hier ? Je sais que c'est vraiment dur en ce moment, mais oublier hier... Mon cœur bat beaucoup trop vite et en même temps, je ne me vois pas lui demander de brut en blanc.

— Oh sûrement pas que le surf ! On a eu une soirée mouvementée quand même, ça n'arrive pas tous les jours !

Je souris et j’embrasse sa joue.

— Tu trouves ? On a juste mangé et chanté autour du feu ! C’était pas trop physique. J’ai encore des courbatures alors je pense que c’est le surf. Non ?

Je le scrute et je vois qu’il n’est pas trop souriant.

— Qu’est-ce qu’il y a ? Ça va pas ?

— Si si ça va, parfaitement.

Je me détends en lui faisant un énorme câlin. Je sais que je dois apprendre à ne pas tout dramatiser, tout en restant sur mes gardes malgré tout, mais dans ce genre de situation j'ai vite très peur. Parce que je sais ce qu'une perte de mémoire si importante pourrait signifier et ça m'effraie plus qu'un champ de bataille.

— Ca doit venir du surf, oui ! Manger des chamallows ça donne autre chose que des courbatures.

Je rigole en embrassant son cou.

— T’es inquiet...?

Je demande quand même après un temps.

— J’ai fait quelque chose en dormant ?

— Non pas du tout ! Pourquoi tu dis ça ?

Je demande en rigolant.

— Je te fais un câlin et tu trouves que je suis inquiet ?