Ill be fine. Charlie & Lexie

— Des claquettes, j’ai un peu de mal à me baisser. C’est tout. Et on va au rayon bébé.

Et on s’y retrouve en cinq minutes à peine. Je crois que j’en suis presque émue.

— Regarde comment c’est trop adorable !!

Je lui montre un pyjama tout en fourrure.

— Presque le même que celui qu'on a prit pour maman !

Je rigole, mais je finis par avouer que je trouve ça vraiment adorable aussi. En fait, j'adore absolument tout ce que je vois et je me rends compte que j'ai envie de tout acheter.

— Mais comment ça peut être aussi mignon des fringues pour bébés ? Regarde ça !

Il y a une petite tenue adorable, avec une petite salopette, un haut et les chaussures qui vont avec. Je suis gaga.

Maman. C’est tellement bizarre de l’entendre que j’ai ai les larmes aux yeux.

— On prend pas beaucoup, Chéri. On peut pas stocker pour le moment. Puis je veux pas que ça nous porte la poisse... comme elle est pas née, encore.

Instinctivement, je pose une main sur mon ventre. Je la sens, tout va bien. Même si je commence à avoir mal et à être fatiguée.

— Et si on choisissait son doudou ? Et une tenue de naissance pour les photos que tu vas faire ?

Je serre fort Lexie contre moi quand je vois ses yeux briller. Elle sera une maman géniale. Même si la fatigue se presse à la porte et qu'elle a la délicatesse de ne pas le dire.

— Alors on choisit juste un doudou et une tenue, puis on file ?

J'embrasse sa tempe avant d'attraper sa main et de lier nos doigts.

— Et on garde le pyjama fourrure ! Pas le choix !

Bien vite, on se retrouve devant pleins de fringues adorables et pour le coup, je fais confiance à l'amour de ma vie pour trouver la tenue idéale.

Je souris pour le pyjama fourrure, je le laisse le mettre dans le panier. Puis je choisis une petite tenue adorable avec de jolies couleurs pour qu’il s’amuse en retouche sur son pc après.

— Voilà. J’te fais passer en caisse prioritaire, mais faut que j’aille m’asseoir, je commence à avoir mal.

J'hésite à paniquer, mais je me reprends. Elle est enceinte de plus de six mois, c'est tout à fait normal qu'elle se fatigue et ai mal. On se dirige rapidement vers les caisses et une fois qu'on est passé, Lexie se trouve un petit coin pour s'asseoir.

Ça prends peu de temps et j'en suis autant ravi que choqué. Quand je vois le montant, je comprend que je me suis peut-être un peu emporté sur les fringues pour Lexie, mais bon. Je ne lui dirais pas que j'en ai eu pour autant ou elle va me tuer.

— Attrape mon bras, on rentre chez nous Bébé. J'ai hâte de te voir défiler !

— Bah ce sera après une petite sieste.

Je dis, certainement avec une petite mine. Je commence à avoir mal aux reins, aux jambes, au ventre. Ça devient dur alors je suis vraiment heureuse de m’asseoir en voiture.

— Avec tous les sacs qu’on a, heureusement qu’on était chez Primark et pas Zara ou Mango, hein.

Je dis en riant. Mais c’est son anniversaire alors ça passe.

— On rentre mon Bébé. Tu vas l'avoir ta sieste ! On va se poser tranquillement devant un film si tu veux.

Elle a un visage fatigué, alors je ne traine pas. On arrive à la maison aussi vite que possible, et même avec tous les sacs, je la tiens par la taille. J'ai l'impression de l'avoir eu loin de moi si longtemps, que je ne veux pas m'en détacher. Je dépose tous les sacs dans l'entrée et Lexie file directement aux toilettes.

— Tu veux un thé mon cœur ?

Je crie depuis la cuisine.

— OUI JE VEUX BIEN !

J’en ai marre de pisser tout le temps, mais j’ai l’impression d’avoir retrouver mon amoureux aujourd’hui alors je n’ai même pas envie de me plaindre.

Je vais directement m’allonger dans notre lit, télé allumée. Je ne vois même pas Charlie revenir avec un thé, je dors déjà.

Quand j'arrive dans la chambre avec son thé et mon soda, Lexie n'est même plus parmi nous. Je souris et la recouvre avec le plaid qu'on a au bout du lit, avant de m'installer auprès d'elle. Je me rends compte chaque jour que j'ai de la chance de l'avoir dans ma vie, aujourd'hui encore plus. Elle a comblé le vide que je ressentais ces dernières semaines.

Je change de chaîne pour trouver un programme à la con et tout en la laissant se reposer comme il se doit, j'envoie un message à Logan pour les remercier Adam et lui.

Je suis réveillée par un coup de pied. Je ronchonne et je cherche la main de Charlie pour la poser sur mon ventre et qu’il sente ça.

D'un coup Lexie se réveille et attrapé ma main. C'est seulement lorsqu'elle la pose sur son ventre que je comprends. Comment ça peut être si petit et taper si vivement ?

— Ça te fait mal ?

Je lui demande, intrigué. J'en profite pour lâcher mon portable et je viens m'allonger, mon torse contre son dos, sans que ma main ne quitte son ventre.

— Ça dépend où elle tape. Parfois oui, parfois c’est juste dérangeant. Je suis tranquille quand elle dort, mais en ce moment elle bouge beaucoup. Regarde, si t’appuie là, elle...

Je l’aide à appuyer à un endroit précis de mon ventre et il se prend immédiatement un coup de pied.

— Tu vois ? Elle aime pas.

Je fonds quand je sens le coup de pied contre ma main.

— Elle a déjà son petit caractère ! On ne risque pas de s'ennuyer avec elle.

Je rigole, en embrassant la tempe de Lexie.

— J'ai hâte de la voir pointer le bout de son nez...

— Moi aussi, mon amour.

Je dis en riant.

— Mais là tout de suite, je veux bien un câlin pour bien me réveiller.

Je ressers mes bras autour de sa taille et j'embrasse ses cheveux avec tendresse. Ainsi que sa tempe, puis ses joues.

— T'auras toujours des câlins mon Bébé. Même sans demander, c'est la classe.

Ma main caresse son ventre malgré moi, sans doute parce que j'ai attendu ça des semaines.

— Tu t'es bien reposée malgré tout ?

— Oui, au moins assez pour te faire un petit défilé.

Je dis avec un large sourire.

— J'allais dire que ça allait être ma partie préférée de ma journée !

Je l'embrasse, et je frotte mon nez contre son visage.

— Puis je me suis rappelé que j'avais eu droit à mon merveilleux cadeau ce matin. Et c'était clairement ça, le mieux !

— La journée entière est un cadeau. T’as pas tout vu, Milton.

Je dis en souriant, avant de me lever avant d’aller chercher les sacs pour découvrir ce qu’il a vraiment pris. Et je trie les vêtements pour ne garder que les quelques que je compte lui montrer. Et y en a quand même pas mal. ‘

— Bon bah... j’commence par ça ? Une salopette ? C’est trop mignon.

Je dis en me déshabillant au pied du lit. Devant lui.

Je hausse exagérément les sourcils, tout en m'installant confortablement dans le fond du lit. Quand je la vois se déshabiller au pied du lit, je la regarde de haut en bas en essayant de cacher tout un tas d'émotions.

— Si tu pouvais...

C'est seulement en milieu de phrase que je me rends compte de ce que j'allais dire.

— ... juste descendre un tout petit peu le store mon bébé s'il te plaît.

J'allais lui demander de ne pas faire la même chose lorsqu'elle allait essayer les sous vêtements. Mais c'est stupide, parce que je refuse qu'elle puisse se sentir mal à l'aise ou obligé de quoique ce soit vis à vis de moi. Même si je sais que ce n'est pas son genre, il n'empêche. J'ai su me controler pendant des semaines, j'ai su le faire pendant encore plus longtemps au début de notre relation, alors je saurais attendre le temps qu'elle le souhaitera.

— Les stores ?

Je regarde par la fenêtre ; ouais, bon, y a du vis à vis. Je m’exécute rapidement.

— Voilà, mon cœur. Désolée.

Je souris et je termine de m’habiller.

— T’as bien choisi, ça, j’aime bien.

Comme quasiment toutes les autres tenues qu’il a choisi.

— Mais t’as l’œil ! Y a juste ce truc beige sans forme qui est un peu... c’est bizarre.

Je dis en riant.

— Bon, il me reste un truc à essayer, alors.

Je dis en fouillant dans les sacs. Je sors les sous-vêtements qu’il a choisi et je prends l’ensemble que je préfère avant de disparaître dans la salle de bain pour l’enfiler. C’est pile la bonne taille.

— Alors ?

Je demande avec un petit sourire en revenant dans la chambre.

— C'est la bonne taille ?

Elle ne me réponds pas, alors j'en conclus que ça doit être le cas. Lorsque Lexie entre dans la chambre, je suis sur le cul. Je retombe amoureux de tout ce qu'elle est. Pour la millième fois depuis qu'on s'est rencontrés.

— Ton mec a vraiment de très bons goûts.

Je souris en coin, tout en laissant mon regard s'arrêter sur ses courbes. Son corps a tellement changé depuis le début de la grossesse, c'est impressionnant.

— Sérieusement, tu es superbe mon amour. Cette couleur te va toujours aussi bien ! La grossesse te réussi tu sais ?

Je souris, un peu gênée. C’est difficile d’avoir son regard sur moi, mais je me répète en boucle que c’est moi qui ai du mal avec mon image, pas lui. Lui, il me trouve belle.

— Et t’aurais pas envie de me les enlever, ceux-là...?

— J'ai envie de tous de les enlever, pas seulement ceux là.

Je souris tendrement, avant de repasser sa phrase dans ma tête.

— Tu veux dire genre... Là ?

Je grimpe sur le lit en souriant et je m’approche pour embrasser ses lèvres.

— Genre maintenant, oui.